Faire opposition au centre de requérant d’asile à Rolle
La date limite pour faire opposition est
le 23 octobre 2024
Comment faire opposition
Etape 1
Etape 2
Etape 3
Modèle d’opposition à utiliser
Indiquer votre notre et prénom ainsi que votre adresse en haut à gauche
Sur le coté droit mettre l’adresse de la municipalité de Rolle, Grand rue 44, 1180 Rolle
Et remplacer ce qui est en rouge.
* Si vous êtres propriétaire vous pouvez utiliser la phrase suivante dans le 1 er paragraphe en indiquant votre numero de parcelle (propriétaire de la parcelle N° RF [numéro] de la Commune de [nom de la Commune])
* Si vous êtes locataire ou que vous nous ne souhaitez pas indiquer votre numéro de parcelle la phrase suivante suffit : habitant de la Commune de [nom de la Commune] à l’adresse [adresse])
Rolle, le [date] 2024
Opposition à la demande de permis de construire parcelles N° 344 et 345 (No CAMAC 225052)
Madame la Syndique, Mesdames, Messieurs les Municipaux,
Par la présente, en ma qualité de (propriétaire de la parcelle N° RF [numéro] de la Commune de [nom de la Commune] / habitant de la Commune de [nom de la Commune] à l’adresse [adresse]), et dans le délai de mise à l’enquête, je déclare former opposition à la demande de permis de construire citée sous rubrique (N° CAMAC 225052).
A l’appui de ce qui précède, j’expose qu’il n’est pas démontré que l’ouverture d’un énième centre de requérant d’asile serait impérativement nécessaire, en particulier au sens de l’article 28 de loi du 7 mars 2006 sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers [LARA]. Aussi, il est acquis qu’un nombre important de migrants pourraient être hébergés dans des abris de protection civile, ce qui libérerait suffisamment de place pour accueillir les femmes et enfants requérants d’asile dans des structures d’hébergement collectif ou appartements.
Par ailleurs, le projet n’est pas conforme à l’affectation du bâtiment de Rivesrolle, qui a toujours été une structure hôtelière. Un centre de requérant d’asile n’est manifestement pas conforme à une telle affectation.
Compte tenu de ce qui précède, je requiers qu’il plaise à l’autorité compétente d’admettre l’opposition et de refuser le permis de construire mis à l’enquête pour les parcelles N° RF 344 et 345.
La présente vous est adressée par courrier recommandé.
Je vous prie d’agréer, Madame la Syndique, Mesdames, Messieurs les Municipaux, à l’assurance de mes salutations distinguées.
[signature]
Comment trouver le numéro RF
Etape 1
Il faut aller sur le site www.geo.vd.ch et rentrer votre adresse postable

Etape 2
Zoomer sur le point jaune a l’aide du + sur la droite de l’ecran et en déplacant la carte.

Etape 3
Le numéro RF et lw numéro sur la partie rosé

Les arguments supplementaires
Ces arguments supplementaires sont une sorte de “bonus”. Ils vont obliger la commune à repondre aux centaines d’oppositions de façon individuelle. Il leur sera impossible de faire un copier coller. Merci de choisir un ou plusieurs arguments dans la liste ci-dessous. Si vous en avez d’autres n’hésitez pas à les rajouter à votre opposition.
1. Impact sur la sécurité locale : Certaines personnes peuvent exprimer des craintes quant à une éventuelle augmentation de la criminalité ou des troubles à l’ordre public, même si les données ne confirment généralement pas de corrélation directe entre la présence de requérants d’asile et une hausse de la criminalité.
2. Charge sur les infrastructures publiques : Les opposants peuvent craindre que l’arrivée de nombreux requérants d’asile mette une pression excessive sur les infrastructures locales, telles que les écoles, les services de santé, les transports ou l’assistance sociale.
3. Tensions sociales et culturelles : L’intégration de personnes d’origines culturelles et linguistiques différentes peut susciter des inquiétudes quant à d’éventuelles tensions sociales, voire à une détérioration du tissu social local. Certains habitants peuvent estimer que la cohabitation pourrait être difficile.
4. Effet sur l’immobilier : Des résidents peuvent craindre une dévaluation de leur propriété ou une baisse d’attractivité du quartier à cause de la présence du centre d’accueil.
5. Capacité d’accueil de la commune : Certaines communes peuvent considérer qu’elles ne disposent pas des ressources humaines, financières ou logistiques nécessaires pour prendre en charge l’installation d’un centre d’asile dans de bonnes conditions.
6. Risques de surcharge administrative : La gestion d’un centre d’accueil peut impliquer une augmentation des tâches administratives pour les autorités locales, notamment en ce qui concerne la coordination avec les services de l’État et les organisations humanitaires. Certaines communes peuvent estimer ne pas avoir les ressources humaines pour faire face à cette charge.
7. Problèmes d’intégration : L’intégration des requérants d’asile peut être un défi pour la commune, notamment en termes d’apprentissage de la langue locale, d’accès à l’emploi ou de participation à la vie communautaire. Si les infrastructures d’accueil et de soutien sont jugées insuffisantes, cela peut alimenter des préoccupations sur l’inclusion sociale.
8. Pression sur le marché du travail : Dans des contextes où le marché de l’emploi est déjà tendu, certains peuvent exprimer des préoccupations concernant la concurrence perçue entre requérants d’asile et la population locale pour des emplois, bien que les requérants d’asile n’aient pas immédiatement le droit de travailler dans certains pays.
9. Risques de radicalisation : Bien que ce soit un argument souvent infondé et basé sur des stéréotypes, certaines personnes peuvent craindre que la présence de requérants d’asile favorise la radicalisation ou l’importation de conflits politiques ou religieux. Ces préoccupations peuvent alimenter un climat de peur.
10. Risques de dépendance à l’aide sociale : Des inquiétudes peuvent émerger sur le fait que les requérants d’asile deviennent trop dépendants de l’aide sociale et des allocations, en pesant sur les finances publiques locales à moyen ou long terme, particulièrement si les requérants restent dans la commune après l’asile.
11. Crainte de zones de marginalisation : Il peut y avoir des préoccupations que le centre d’accueil devienne un foyer d’exclusion ou de marginalisation sociale, créant des « ghettos » ou des quartiers où les requérants seraient perçus comme isolés du reste de la population, rendant leur intégration plus difficile.
12. Concurrence pour les logements sociaux : Si la commune dispose de logements sociaux limités, certains habitants peuvent s’inquiéter que les requérants d’asile soient prioritaires pour accéder à ces logements, ce qui pourrait créer un sentiment d’injustice chez les personnes en attente de logement.
13. Manque de transparence dans la gestion du centre : L’absence de communication claire sur le fonctionnement du centre, le nombre exact de personnes qui y seront accueillies ou les conditions de vie des requérants d’asile peut alimenter les craintes et susciter des réticences. Les habitants peuvent aussi douter de la capacité des autorités à gérer efficacement la situation.
14. Risque de regroupements familiaux : Une autre crainte parfois exprimée concerne la possibilité que des regroupements familiaux viennent augmenter la population de requérants d’asile dans la commune au fil du temps, en entraînant une pression supplémentaire sur les infrastructures locales.
15. Impact sur les commerces locaux : Les commerçants locaux peuvent craindre que l’arrivée de requérants d’asile n’entraîne une modification de leur clientèle ou de la dynamique commerciale de la commune, ce qui pourrait affecter leurs revenus.
16. Absence de bénéfices directs pour la commune : Certains habitants peuvent s’opposer au projet s’ils estiment que la commune ne tire aucun avantage direct de l’installation du centre. Par exemple, si le centre est géré par une organisation externe sans implication locale, ou si les dépenses nécessaires ne sont pas compensées par des aides de l’État.
17. Risques d’effets boule de neige : Il peut y avoir une crainte que l’installation d’un premier centre d’accueil dans la commune en encourage d’autres à y être implantés, ce qui pourrait entraîner un afflux continu de requérants d’asile et des pressions croissantes sur les ressources locales.
18. Préoccupations sur la gestion des conflits : Les résidents peuvent exprimer des inquiétudes quant à la capacité des autorités locales à gérer d’éventuels conflits internes au sein du centre, ou entre les requérants et la population locale, notamment si des incidents surviennent dans d’autres centres d’accueil.
19. Effet de perception médiatique : Les résidents peuvent craindre que l’installation du centre attire une attention médiatique indésirable sur la commune, surtout si des événements négatifs surviennent, entraînant une couverture médiatique nationale ou internationale susceptible de ternir l’image de la ville.
20. Peurs liées aux infrastructures scolaires : Dans des communes où les infrastructures scolaires sont déjà saturées, l’arrivée de jeunes requérants d’asile pourrait être perçue comme une surcharge pour les écoles locales, avec des craintes que cela affecte la qualité de l’enseignement et les ressources disponibles pour les enfants de la communauté.
21. Impact sur le tourisme : Si la commune est une destination touristique, certains peuvent craindre que l’installation d’un centre de requérants d’asile affecte l’attractivité de la région, notamment si elle dépend d’une image de tranquillité ou de luxe. Il peut y avoir des préoccupations concernant une baisse de la fréquentation touristique, avec un impact économique négatif pour les commerces et entreprises locales.
22. Problèmes de circulation et d’accès : Si le centre d’accueil est situé dans une zone densément peuplée ou mal desservie, l’arrivée de requérants d’asile peut susciter des inquiétudes quant à l’augmentation de la circulation, des embouteillages ou des difficultés d’accès aux infrastructures locales.
23. Craintes liées aux troubles psychologiques : Certaines personnes peuvent avoir des inquiétudes sur la prise en charge des troubles psychologiques dont peuvent souffrir certains requérants d’asile en raison de leur passé traumatique (guerre, persécution, etc.), et craindre que cela ne soit pas géré de manière adéquate, ce qui pourrait entraîner des comportements perturbateurs.
24. Coûts supplémentaires pour la police locale : Dans certaines communes, la police locale peut exprimer des inquiétudes concernant une augmentation de la demande pour leurs services, notamment en cas d’incidents ou de conflits, entraînant des coûts supplémentaires pour la sécurité publique et une surcharge de travail.
25. Perception de traitement privilégié : Les habitants peuvent percevoir que les requérants d’asile reçoivent un traitement prioritaire par rapport aux résidents locaux en ce qui concerne certains services sociaux ou de santé, ce qui peut alimenter un sentiment d’injustice ou de favoritisme.
26. Risques de surpopulation : Les habitants peuvent craindre que le centre accueille plus de personnes que prévu, entraînant des problèmes de gestion et de conditions de vie inadéquates pour les requérants d’asile, ainsi qu’une surcharge des infrastructures locales.
27. Crainte d’une installation durable : Même si l’installation du centre est présentée comme temporaire, certains peuvent redouter que le centre devienne permanent, surtout si les processus d’examen des demandes d’asile sont longs ou si un grand nombre de personnes reçoivent l’autorisation de rester sur place.
28. Effet de division politique : L’installation d’un centre d’accueil peut diviser la population locale en fonction des opinions politiques, créant des tensions entre ceux qui soutiennent l’initiative et ceux qui s’y opposent fermement, ce qui pourrait nuire à la cohésion sociale de la commune.
29. Manque de capacité d’accueil dans les centres médicaux locaux : L’arrivée d’un nombre important de requérants d’asile peut entraîner des craintes quant à la capacité des centres médicaux locaux à répondre aux besoins de santé des nouveaux arrivants, en plus des résidents habituels.
30. Peurs d’une concentration de pauvreté : Certains habitants peuvent redouter que l’installation d’un centre pour requérants d’asile entraîne une concentration de pauvreté dans un secteur de la commune, ce qui pourrait modifier la dynamique socio-économique locale et aggraver les inégalités.
31. Préoccupations environnementales : Si le centre nécessite la construction de nouvelles infrastructures ou l’extension de bâtiments existants, il peut y avoir des inquiétudes concernant l’impact environnemental, notamment la destruction de zones naturelles ou l’augmentation des nuisances sonores et de la pollution.
32. Impact sur les transports publics : L’arrivée d’un nombre significatif de personnes dans un centre pourrait entraîner une surcharge des transports publics locaux, en particulier
33. L’arrivé de maladies : Un argument souvent avancé est que l’arrivée de requérants d’asile pourrait potentiellement introduire des maladies dans la commune, notamment si certains d’entre eux proviennent de régions où des conditions sanitaires sont précaires ou où certaines maladies infectieuses sont plus présentes. Cela pourrait susciter des inquiétudes quant à la capacité des infrastructures locales, notamment les centres de santé, à gérer et prévenir d’éventuelles épidémies ou infections, en particulier si les services de santé locaux sont déjà sous pression.